Migration : la route de la Méditerranée centrale, la plus dangereuse et la plus empruntée

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Depuis le début de l’année, plus de 1 300 personnes ont perdu la vie ou ont disparu en tentant de rejoindre l’Europe. 

Depuis le début de l’année, plus de 1300 personnes ont perdu la vie ou ont disparu en tentant de rejoindre l’Europe. Les chiffres sont brutaux et ne représentent que les cas connus. Le nombre réel de décès est plus élevé et devrait continuer d’augmenter.

Malgré les risques, plus de 75 000 personnes ont réussi la traversée de la Méditerranée depuis le début de l’année. L’Italie, l’Espagne et la Grèce sont les trois premiers pays d’arrivées.

Tandis que l’ONU réclame des voies de migration légales. En juin dernier, le Conseil de l’UE est parvenu à un accord sur un nouveau pacte sur la migration et l’asile pour moderniser les règles européennes en la matière.

En outre, il est également de plus en plus difficile d’entrer en Europe par voie terrestre. Si, en 2014, il y avait un peu plus de 300 kilomètres de murs ou de clôtures barbelées aux frontières européennes, il y en a aujourd’hui plus de 2 000.

Au final, les restrictions imposées ont diminué l’utilisation de presque toutes les routes, à l’exception de celle de la Méditerranée centrale : la plus dangereuse.

Au coeur de cette route se trouve la Tunisie. L’Union européenne a tenté de convaincre le président Kaïs Saïed de s’attaquer au problème dans son pays en lui promettant une aide financière. Mais ce dernier a prévenu qu’il n’acceptera pas de devenir le garde-frontière d’autres pays.

La solution politique tarde à venir. Pour les plus de 27 000 personnes qui sont mortes ou ont disparu en Méditerranée depuis 2014, elle arrivera trop tard.

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