“Dans L’Est de L’Ukraine, Des Affrontements Toujours Très Meurtriers”

Ukrainian servicemen Vasyl, 51, and his son Denys, 22, (L) pose at a checkpoint near Barvinkove, eastern Ukraine, on April 25, 2022, amid the Russian invasion of Ukraine. (Photo by Yasuyoshi CHIBA / AFP)
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À la une de la presse, les réactions à la visite, hier, en Chine, d’une délégation arabo-islamique à Pékin, pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza. L’annonce, par les États-Unis d’une nouvelle aide militaire pour l’Ukraine, où l’union sacrée semble se fissurer, alors qu’en Russie, les manifestations des épouses et des mères demandant la “démobilisation complète” des soldats envoyés en Ukraine sont réprimées. Et de bonnes nouvelles pour les toutous coréens et les gastéropodes bretons. 

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À la une de la presse, les réactions à la visite, lundi 20 novembre, en Chine, d’une délégation arabo-islamique à Pékin, pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza.

À la une du Global Times, ce matin, une affiche diplomatique inédite : des membres du bureau politique du Parti communiste chinois, le ministre des Affaires étrangères chinois et ses homologues égyptien, saoudien, et indonésien, notamment. Une rencontre qui, d’après ce quotidien officiel, “souligne la confiance et le rôle constructif de la Chine au Moyen-Orient“. Le journal vante “le rôle de facilitateur (de la Chine) pour la sécurité et la stabilité, le développement et l’unité” de la région, où elle agirait en “grande puissance responsable”. Une contribution à “la stabilité régionale” déjà démontrée avec la reprise des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, sous la médiation de Pékin.

Plus sceptique, La Tribune de Genève cite plusieurs experts doutant des “chances de réussite” de la Chine au Moyen-Orient, “malgré son influence économique”. Un sentiment partagé par Al-Raï, quotidien jordanien, qui ne croit pas aux théories sur le déclin des États-Unis et sur la montée en puissance de la Chine et de la Russie au Moyen-Orient. Le journal ne croit pas non plus à leur posture morale dans le conflit israélo-palestinien, ne serait-ce qu’en raison du rôle jouée par Moscou en Syrie et de la répression de la minorité ouïghoure par Pékin, qui amènent le journal à en conclure que les États-Unis restent, pour le moment, “la seule superpuissance” d’un ordre mondial “unipolaire”. Le rôle de Washington reste en tout cas crucial… dans les tentatives pour éviter une escalade du conflit, notamment au Liban. Une mission confiée à l’émissaire américain Amos Hochstein, de retour à Beyrouth depuis hier, d’après le quotidien libanais L’Orient Le Jour.

Les États-Unis ont annoncé, lundi 20 novembre, une nouvelle aide militaire pour l’Ukraine de 100 millions de dollars, le jour de la visite à Kiev de Lloyd Austin, chef du Pentagone. Cette aide, qui provient en réalité de fonds déjà approuvés par le Congrès, où des élus républicains freinent toujours des 4 fers pour débloquer une nouvelle enveloppe budgétaire, intervient alors que l’Ukraine semble s’enliser dans sa contre-offensive. Le Figaro parle même d’un “échec”  et d’une “accumulation de mauvaises nouvelles” pour les Ukrainiens, contre lesquels “tous les vents noirs de la politique et de la diplomatie se (seraient) mis à souffler”. Le Figaro évoque, au passage, “l’agacement” de Washington face aux “lenteurs et (aux) frilosités de l’Europe en matière militaire et stratégique”, et la «fébrilité» autour du président Zelensky face à la multiplication des critiques à son égard, y compris de la part de son commandant en chef Valeri Zaloujny, qui a récemment alerté sur “l’impasse” de la guerre contre la Russie.

Alors que l’union sacrée semble se fissurer en Ukraine, The Financial Times annonce le limogeage de la cheffe des services médicaux de l’armée, Tetiana Ostaschenko, après des mois de critiques des médecins du front sur la mauvaise qualité des fournitures envoyées aux soldats. Malgré l’absence d’avancée des troupes ukrainiennes sur le terrain, The New York Times rappelle que le conflit dans l’est de l’Ukraine reste extrêmement meurtrier, des deux côtés.

En Russie, les manifestations des épouses et des mères demandant la “démobilisation complète” des soldats envoyés en Ukraine sont réprimées. The Moscow Times, qui fait état, notamment, d’une manifestation, dimanche, dans la ville sibérienne de Novossibirsk, parle de “restrictions” et d'”intimidations” à leur encontre, et de l’interdiction de manifestations similaires à Saint-Pétersbourg et Moscou, où une trentaine de femmes ont tout de même réussi à organiser un court rassemblement, la semaine dernière. The Moscow Times cite le média indépendant Mediazona, d’après lequel le bilan des pertes russes en Ukraine s’élève à plus de 37 000 morts. Le journal britannique The Guardian, cite, lui, un haut responsable de la sécurité ukrainienne, selon lequel la Russie pourrait entamer une mobilisation complète, après l’élection présidentielle de mars 2024. une élection à laquelle Vladimir Poutine sera candidat, selon plusieurs sources proches du Kremlin à l’agence Reuters.

On ne se quitte pas là-dessus. Dans cette actualité riante, j’ai tout de même dégoté une bonne nouvelle… pour les toutous. The Times, quotidien britannique, rapporte que la Corée du Sud va interdire la consommation de viande de chien d’ici 2027 – une décision du président Yoon, lui-même amoureux au sens non culinaire, de ces bestioles, et qui aurait cédé aux pressions des défenseurs des droits des animaux.

À propos de bestioles comestibles – ou pas. Je ne sais pas si cette histoire va vous faire de saliver : Le Parisien/Aujourd’hui en France raconte que la présence d’escargots de Quimper, une espèce protégée a bien failli ralentir la construction de la deuxième ligne de tram à Brest, en Bretagne. Heureusement pour eux, un arrêté préfectoral a été pris pour permettre le ramassage et le déplacement des gastéropodes. Elona quimperiana, de son petit nom scientifique, est un escargot d’assez grande taille peuplant les zones boisées de la Basse-Bretagne et du nord de l’Espagne, ai-je appris ce matin.

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