Une frappe russe mortelle sur la ville ukrainienne de Zaporijjia

0 125
  • 19 h 55 : deux morts dans une frappe russe sur la ville de Zaporijjia

Deux personnes ont été tuées et sept blessées mercredi dans une frappe russe sur Zaporijjia, grande ville du sud de l’Ukraine, a indiqué le ministère de l’Intérieur, revoyant à la baisse le précédent bilan après la réanimation d’une personne.

“Zaporijjia : deux personnes ont été tuées et sept blessées. Au départ, les informations faisaient état de trois morts. Heureusement, une personne a été réanimée”, a indiqué sur Telegram le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko. Le précédent bilan de trois morts avait été annoncé par le président Volodymyr Zelensky, qui a diffusé une vidéo montrant une église endommagée, avec des flammes et de la fumée dans sa cour, ainsi qu’un autre bâtiment en feu.

  • 17 h 22 : un mort, quatre blessés dans le bombardement d’un village russe frontalier de l’Ukraine

Un civil a été tué et quatre autres ont été blessés dans un bombardement ukrainien ayant touché le village russe de Gorkovski, proche de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Belgorod.

“Gorkovski a été la cible de bombardements des forces ukrainiennes. Cinq obus ont explosé dans le centre du village, près de l’école”, a déclaré sur la messagerie Telegram Viatcheslav Gladkov, précisant qu’un homme était mort et trois hommes et une femme avaient été blessés.

  • 17 h 14 : un Allemand arrêté pour espionnage au profit de la Russie

Un Allemand travaillant pour l’armée et soupçonné d’espionnage au profit de la Russie a été arrêté mercredi à Coblence, dans l’ouest de l’Allemagne, a annoncé le parquet fédéral.

Employé dans un service informatique et logistique de la Bundeswehr, il est soupçonné d’avoir “transmis des informations obtenues dans le cadre de son activité professionnelle en vue de leur transmission à un service de renseignement russe”, a déclaré le parquet dans un communiqué.

  • 14 h 15 : une cinquantaine de blessés dans l’explosion d’une usine au nord-est de Moscou

Une explosion survenue sur le territoire d’une usine dans la ville de Serguiev Possad, à un peu plus de 50 km au nord-est de Moscou, a fait une cinquantaine de blessés, ont rapporté les autorités régionales. Quelque “52 personnes ont demandé une aide médicale”, a déclaré le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, à la télévision publique Rossia 24. Selon lui, six personnes sont en réanimation avec des “brûlures et des traumatismes crâniens”.

D’autres souffrent de “légères contusions dues à l’onde de choc” ou de “brûlures”, a précisé Andreï Vorobiov, qui s’est rendu sur les lieux de l’incident. “Cinq personnes peuvent se trouver sous les débris”, a-t-il écrit plus tôt sur Telegram.

L’explosion s’est produite dans un entrepôt pyrotechnique loué par une société privée sur le territoire d’une usine opto-mécanique locale, selon Andreï Vorobiov.

  • 13 h 53 : la Russie répondra de façon “adéquate” aux menaces occidentales à ses frontières, assure le ministre de la Défense

Les menaces des pays occidentaux aux frontières de la Russie “exigent une réponse rapide et adéquate”, a affirmé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, citant parmi celles-ci le soutien à l’Ukraine ou l’adhésion de Stockholm et Helsinki à l’Otan.

Lors d’une réunion devant de hauts responsables de l’armée, Sergueï Choïgou a longuement détaillé les “menaces pour la sécurité militaire” de la Russie qui, selon lui, “se sont multipliées dans les directions de l’ouest et du nord-ouest” ces dernières années.

“Ces menaces (…) exigent une réponse rapide et adéquate. Nous discuterons des mesures nécessaires pour les neutraliser lors de la réunion et prendrons les décisions appropriées”, a-t-il poursuivi dans ce discours. Parmi les menaces évoquées, la première est la “guerre indirecte” menée par l’Occident contre la Russie, “en apportant un soutien sans précédent au régime fantoche de Kiev”.

  • 10 h 32 : la Pologne va envoyer 2 000 soldats pour renforcer sa frontière avec la Biélorussie

La Pologne va envoyer 2 000 soldats à sa frontière avec la Biélorussie, a déclaré le vice-ministre de l’Intérieur à l’agence de presse gouvernementale PAP, soit le double du nombre demandé par les gardes-frontières lundi, afin d’endiguer les passages illégaux et de maintenir la stabilité.

“La frontière ne sera pas renforcée avec 1 000, mais 2 000 soldats”, a déclaré Maciej Wasik à l’agence PAP. “Cette décision a été prise par le Comité de Défense et par le ministre (de la Défense) Mariusz Blaszczak”.

  • 3 h 02 : la Russie abat deux drones de combat ciblant Moscou

La défense aérienne russe a abattu deux drones de combat qui se dirigeaient vers Moscou, a annoncé le maire de la capitale russe, sur fond de multiplication d’attaques de ce type visant la capitale russe. Cette attaque rapportée par Moscou est survenue deux jours après que deux frappes russes de missile ont tué au moins sept personnes à Pokrovsk, dans l’est de l’Ukraine.

“Au-dessus du territoire de la région de Moscou, une tentative d’attaque” conduite par Kiev “au moyen de véhicules aériens sans pilote a été déjouée”, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. “La défense aérienne a détruit deux drones. À la suite de cette attaque terroriste déjouée, il n’y a eu aucun mort ni dégât”.

Selon le maire de Moscou Sergueï Sobianine, un des engins a été abattu “dans la zone de Domodedovo”, au sud de la capitale, et le second “dans la zone de l’autoroute de Minsk”, à l’ouest de Moscou, a-t-il indiqué sur Telegram. Tous deux tentaient de pénétrer dans la ville, a-t-il fait savoir, ajoutant que les services d’urgence se trouvent sur les lieux.

  • L’essentiel de la journée du 8 août

Les centrales nucléaires ukrainiennes situées dans les territoires contrôlés par Kiev seront en pleine capacité avant l’hiver pour fournir de l’électricité au pays, a assuré lundi l’opérateur ukrainien Energoatom.

Sur le terrain, l’armée russe affirme que les frappes sur Pokrovsk, où au moins sept personnes ont été tuées visaient, un centre de commandement militaire ukrainien, ce que Kiev dément.

Leave A Reply

Your email address will not be published.