La Première ministre Élisabeth Borne l’a encore redit ce lundi matin en ouvrant la conférence sociale : « Nous n’accepterons pas que le terrorisme mette notre pays à l’arrêt ». Depuis trois jours, le gouvernement est sous pression : l’assassinat du professeur Dominique Bernard a suscité l’effroi et rappelé celui de Samuel Paty, un nouveau choc dont Emmanuel Macron a pris la mesure immédiatement en décidant de se rendre sur place.
Report d’une visite en Albanie
Le chef de l’État a même reporté de quelques heures un déplacement en Albanie prévu ce lundi pour être présent en France au moment où, dans tous les établissement scolaires du pays, une minute de silence sera respectée. À ce sujet, le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, a prévenu : aucune contestation de ce moment de recueillement ne sera tolérée et les auteurs de provocations seront signalés a la justice.
Une nouvelle réunion de sécurité
Objectif : faire passer un message de fermeté qu’Emmanuel Macron a encore accentué en demandant aux préfets de passer au peigne fin le fichier des personnes radicalisées susceptibles d’être expulsées de France. L’auteur des faits à Arras est en effet un jeune Russe radicalisé qui n’avait pas pu être renvoyé dans son pays d’origine. Alors que la crise israélo-palestinienne augmente le risque d’attaque terroriste, le président ne veut pas être pris en défaut. Il a d’ailleurs présidé une nouvelle réunion de sécurité en fin de matinée.