« Désormais tout cela est derrière moi... », écrit Fariba Adelkhah dans une lettre à ses soutiens. La chercheuse avait été libérée de sa prison iranienne en février dernier après plus de trois ans et demi de détention. Mais elle n’avait pas pu récupérer ses papiers d’identité, confisqués lors de son arrestation. Elle a donc mis huit mois de plus à rentrer en France.
La chercheuse avait été arrêtée avec son compagnon en juin 2019. Roland Marchal avait été libéré en 2020 lors d’un échange de prisonniers.
Fariba Adelkhah a eu un sort différent du fait de sa nationalité iranienne. Pour rappel, la République islamique ne reconnaît pas les binationaux. Son incarcération est marquée par une grève de la faim en 2019, puis par une libération sous bracelet électronique en septembre 2020, avant d’être de nouveau enfermée dans la prison d’Evin, à Téhéran.
Aujourd’hui, l’anthropologue remercie dans un communiqué la diplomatie française, son avocat ainsi que son comité de soutien.
Il reste quatre autres Français détenus en Iran.
La France « se réjouit » de son retour en France
La France « se réjouit » du retour en France, mais « réitère sa profonde préoccupation » concernant les quatre autres Français toujours détenus dans le pays, selon le ministère des Affaires étrangères.
« C’est un grand soulagement pour sa famille et tous ses proches », a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué. Mais la France « demande la libération immédiate de tous ses ressortissants » encore emprisonnés par la République islamique.