Cette page n’est plus actualisée. Notre couverture de la guerre en Ukraine continue ici.
- 1 h 27 : Londres va inscrire Wagner sur sa liste des organisations terroristes
Le Royaume-Uni va inscrire le groupe paramilitaire russe Wagner sur sa liste des organisations terroristes, a affirmé mardi le Daily Mail citant la ministre de l’Intérieur Suella Braverman.
“Wagner est une organisation violente et destructrice qui a agi comme instrument militaire à l’étranger pour la Russie de Vladimir Poutine”, a déclaré Suella Braverman selon le quotidien britannique. “Pendant que le régime de Poutine décide que faire du monstre qu’il a créé, les activités déstabilisatrices persistantes de Wagner ne font que continuer à servir les buts politiques du Kremlin”, a-t-elle ajouté.
La ministre britannique de l’Intérieur a le pouvoir de “proscrire” une organisation qu’elle estime impliquée dans des actes de terrorisme. Cette “proscription”, qui s’applique déjà notamment au groupe État islamique et à l’organisation jihadiste Al-Qaïda, transforme en infraction pénale le fait de soutenir l’organisation en question.
“Wagner a été impliqué dans des pillages, des tortures et des meurtres barbares”, a poursuivi Suella Braverman dans le Daily Mail. “C’est pourquoi nous proscrivons cette organisation terroriste et nous continuons à aider l’Ukraine autant que possible dans sa lutte contre la Russie”, a ajouté la ministre, selon qui Wagner est aussi “une menace pour la sécurité mondiale”.
- 20 h 31 : Washington avertit Pyongyang contre toute livraison d’armes à la Russie
La Corée du Nord “paiera un prix” pour toute livraison d’armes à la Russie en soutien de sa guerre en Ukraine, a averti mardi la Maison Blanche.
“Cela ne renverra pas une bonne image de la Corée du Nord et ils en paieront le prix au sein de la communauté internationale”, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, interrogé lors d’une conférence de presse sur des “discussions actives” entre Moscou et Pyongyang sur la livraison d’armes.
Washington estime que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a l’intention de se rendre en Russie pour discuter avec le président Vladimir Poutine de ventes d’armes de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine.
La semaine dernière, le porte-parole en chef du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s’était déjà alarmé de l’avancée rapide de ces négociations sur de futures livraisons d’armes de Pyongyang à Moscou et avait sommé le régime communiste de “cesser” ces discussions.
- 20 h 15 : le président roumain dénonce de nouvelles attaques “très près” de la frontière avec la Roumanie
De nouvelles attaques visant l’Ukraine sont survenues mardi “très près” de la frontière avec la Roumanie, a déclaré le président de ce pays membre de l’Otan, au lendemain de la chute de drones explosifs russes sur le Danube.
“Nous avons encore eu des attaques aujourd’hui qui ont été recensées à 800 mètres de notre frontière. Donc très, très près”, a déclaré Klaus Iohannis, lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel.
- 16 h 47 : l’Unesco veut inscrire Kiev et Lviv au patrimoine mondial en péril
La cathédrale Sainte-Sophie et des bâtiments monastiques de Kiev sont appelés à rejoindre mi-septembre la liste du patrimoine mondial en péril, tout comme le centre historique de Lviv (ouest du pays), du fait de l’invasion russe de Ukraine, a-t-on appris mardi auprès de l’Unesco.
“Ces sites sont menacés de destruction. Il y a eu des attaques dans les zones tampons de ces sites et on ne sait pas ce qui va se passer dans le futur”, a expliqué le directeur du Patrimoine mondial, Lazare Eloundou, interrogé par l’AFP à Paris, siège de cette agence onusienne.
Le Comité du patrimoine mondial, qui se réunira du 10 au 25 septembre à Riyad, prendra “probablement” cette décision “sur la base de l’avis d’experts”, pour qui les deux sites se trouvent dans une situation de “péril prouvé”, a-t-il poursuivi. Les sites de Kiev et Lviv rejoindront sur la liste du patrimoine mondial en péril le centre-ville d’Odessa, dont plusieurs bâtiments avaient été détruits fin juillet par des “frappes brutales russes”, dénoncées comme telles par l’Unesco.
L’Unesco recense des dommages sur 270 sites culturels ukrainiens depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.
- 16 h 09 : un mort en Russie dans un bombardement ukrainien, selon le gouverneur régional
Un civil a été tué mardi dans le bombardement, attribué aux forces ukrainiennes, d’un village russe frontalier de l’Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région de Belgorod. Cette région de l’ouest de la Russie a été ces derniers mois la cible de tirs d’artillerie, de drones et d’incursions armées de combattants russes pro-ukrainiens.
“À la suite d’un nouveau bombardement du village de Kozinka dans le district de Graïvoron, un civil est mort”, a indiqué sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Gladkov. Selon lui, la victime est morte avant l’arrivée des secours. Une femme a en outre été blessée à la cuisse par des éclats, d’après la même source.
Le district de Graïvoron avait été le théâtre d’une incursion armée au printemps revendiquée par des combattants nationalistes russes pro-ukrainiens, forçant les Russes à combattre sur leur propre sol pour repousser l’attaque.
- 15 h 48 : la Pologne consacrera plus de 4 % de son PIB à la défense en 2024
La Pologne, pays voisin et soutien inconditionnel de l’Ukraine, consacrera l’année prochaine plus de 4 % de son produit intérieur brut à la défense, a déclaré mardi le président Andrzej Duda.
“L’année prochaine, nous prévoyons de dépenser 137 milliards de zlotys (33 milliards de dollars) pour la défense. Cela représente plus de 4 % de notre PIB”, a déclaré le président lors d’un salon militaire à Kielce (sud du pays), cité par l’agence PAP. Cela représente aussi une augmentation par rapport aux 4 % du PIB que la Pologne s’était engagée à dépenser cette année, ainsi qu’au minimum de 2 % du PIB convenu par l’Otan.
- 14 h 29 : une femme soupçonnée de tentative d’assassinat dans l’est de l’Ukraine arrêtée en Russie
La Russie a annoncé mardi l’arrestation d’une femme ayant blessé un responsable de l’est de l’Ukraine et son fils lors d’une tentative d’assassinat avec un téléphone mobile piégé.
“Un suspect a été arrêté pour la tentative de meurtre de l’ancien président du comité des douanes de la République populaire de Louhansk”, a déclaré le Comité d’enquête russe en référence à une région de l’est de l’Ukraine occupée par la Russie. “L’homme et son fils ont subi plusieurs blessures et se trouvent actuellement dans un établissement médical”, a précisé ce puissant organe dans un communiqué, ajoutant que “leur vie n'(était) pas menacée”.
Les actes de sabotage dans les régions de l’Ukraine contrôlées par la Russie sont fréquents et parfois directement attribués à Kiev par Moscou. Moscou a indiqué que la femme arrêtée résidait à Louhansk et qu’elle avait donné à l’homme “un téléphone muni d’un dispositif explosif” dimanche. L’engin “s’est déclenché après l’activation du téléphone”.
- 12 h 52 : Volodymyr Zelensky sur le front près de Bakhmout
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu mardi sur la ligne de front près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, a annoncé la présidence ukrainienne.
“Volodymyr Zelensky a visité des brigades qui mènent des actions offensives dans la zone de Bakhmout”, a indiqué la présidence dans un communiqué. Sur des images qu’elle a diffusées, on peut notamment voir Volodymyr Zelensky dans un local examiner des cartes géographiques en compagnie du commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, et de plusieurs autres militaires.
Il a écouté les “rapports” des officiers sur la situation dans leur zones de responsabilité et discuté de leurs “besoins”, notamment en termes de munitions pour l’artillerie comme pour la défense antiaérienne.
- 11 h 25 : le Kremlin “ne peut pas” confirmer la tenue d’un sommet entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un
Moscou n’a pas confirmé la tenue d’un sommet entre Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui selon les États-Unis devrait effectuer un rare voyage à l’étranger pour rencontrer le président russe.
“Non, nous ne pouvons pas (confirmer), nous n’avons rien à dire sur ce sujet”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse à des journalistes concernant les affirmations de la Maison Blanche.
- 4 h 54 : Cuba dit avoir identifié une filière de recrutement illégal russe
Le gouvernement cubain a affirmé lundi avoir identifié “un réseau de trafic” russe visant à recruter des Cubains pour “des opérations militaires en Ukraine”, et avoir engagé des poursuites pénales contre des personnes impliquées.
Le ministère de l’Intérieur cubain “s’efforce de neutraliser et de démanteler un réseau de trafic d’êtres humains qui opère à partir de la Russie pour incorporer des citoyens cubains qui y vivent, et même certains de Cuba, dans les forces militaires impliquées dans les opérations militaires en Ukraine”, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a assuré, dans un message publié sur X (anciennement Twitter), que le gouvernement cubain “agit avec la force de la loi” contre ces opérations. Le ministère a indiqué avoir engagé “des poursuites pénales contre les personnes impliquées dans ces activités”, sans donner de détails. Il a souligné son rejet catégorique du “mercenariat”, rappelant que Cuba ne participe pas à la guerre en Ukraine.
- 4 h 43 : la Russie affirme avoir abattu trois drones dans l’Ouest, dont un dans la région de Moscou
Les défenses russes ont abattu trois drones aériens dans les régions occidentales de Moscou, Kalouga et Tver, ont annoncé les autorités mardi matin. “Cette nuit, les défenses aériennes de la région de Kalouga et du district d’Istrinsky ont détruit des drones qui tentaient d’attaquer Moscou”, a affirmé sur Telegram le maire de la capitale Sergueï Sobianine. Des dégâts ont été constatés à la suite de la chute de débris dans le district d’Istrinsky, a ajouté l’élu.
Le maire de Moscou a par ailleurs indiqué qu’un troisième appareil se dirigeant vers la capitale a été détruit par la défense aérienne russe au niveau de Zavidovo dans la région de Tver (nord-ouest) sans faire de victime ni de dégât.
Attribuant les attaques à Kiev, le ministère de la Défense russe a lui indiqué dans trois communiqués distincts qu’un drone avait été abattu dans la région de Kalouga, puis un autre dans le district d’Istrinsky, au nord-ouest de Moscou, et un autre dans la région de Tver. Il n’a pas précisé si les engins visaient la capitale russe.
- 1 h 32 : Kim Jong-un va rencontrer Poutine pour évoquer des liens militaires accrus
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a prévu de se rendre ce mois-ci en Russie pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine et discuter avec celui-ci de la possibilité que Pyongyang fournisse des armes à Moscou, qui a exprimé sa volonté de renforcer ses liens militaires avec la Corée du Nord.
Citant des sources américaines et alliées, le New York Times a rapporté lundi que ce rare déplacement à l’étranger de Kim Jong-un s’effectuerait vraisemblablement à bord d’un train blindé, en direction de la ville portuaire de Vladivostok, sur la côte Pacifique russe, où il rencontrerait Vladimir Poutine.
Les deux dirigeants discuteraient à cette occasion de la possible livraison par Pyongyang d’armes à Moscou en échange de technologies de pointe russes pour des satellites et sous-marins à capacité nucléaire, a indiqué le journal.
- L’essentiel du 4 septembre
À l’issue de la rencontre à Sotchi, en Russie, entre le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui avait promis une annonce “très importante” sur l’exportation des céréales, et son homologue russe Vladimir Poutine, ce dernier s’est dit prêt à relancer l’accord céréalier si ses demandes sont satisfaites.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un souhaite “un échange diplomatique au plus haut niveau” en Russie avec le président Vladimir Poutine pour discuter de la vente d’armes de Pyongyang à Moscou, a indiqué la Maison Blanche.